Le Québec fait partie des pôles les plus actifs dans le domaine du jeu vidéo. Il faut dire que tout a été fait pour attirer les éditeurs de tous poils, Ubisoft en tête : écoles spécialisées, subventions, crédits d'impôts...
Oui sauf que le Canada étant entré dans une optique de diminution des "coûts", les 500 millions de dollards canadiens accordés en crédit d'impôts vont passer à la trappe, pas complètement mais en grande partie (et on parle de plus de 37% de réduction, faites le calcul). Ubisoft en tête a bénéficié à lui seul de 263 millions, mais il n'est pas seul : EA, Square Enix, Gameloft (un des leaders historiques sur mobile), Activision, BioWare, Warner Bros Games, Eidos, pas loin de 80 entreprises pour un total de 10000 employés qui pourraient se retrouver sur la sellette avec cette mesure (d'autres secteurs sont touchés, les économies recherchées montant à 2 milliards de dollars). Sans parler des perspectives d'avenir détruites des futurs diplômés qui ne pourraient pas s'expatrier.
Pendant ce temps, les richesses ne disparaissent pas, elles se retrouvent piégées dans les mains de ceux qui ne rendent jamais de compte à la justice : les financiers, et les actionnaires. Allez voir la première vidéo du numéro 226 des vidéos du dimanche, vous comprendrez à quel point le problème est grave.